Tout projet éolien débute par le choix d’une zone d’implantation propice à la production d’énergie éolienne et répondant à la réglementation en vigueur.
Le terrain choisi doit être :
Le potentiel éolien du site permettra de déterminer le nombre d’éoliennes et la puissance du parc envisagé.
Une fois identifié, le site fait l’objet d'une étude de faisabilité. Différentes études sont réalisées pour limiter les potentiels impacts du projet éolien terrestre sur :
En France, les éoliennes sont des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Cela signifie que tout projet éolien est soumis à une réglementation stricte.
Le futur parc éolien requiert ainsi différentes démarches administratives, qui se résument à :
Pour garantir l’acceptabilité locale, le développement des projets éoliens s’effectue toujours dans le cadre d’une consultation publique. Le parc éolien est déployé en concertation avec toutes les parties prenantes (information et échanges avec les élus locaux, les propriétaires de terrains, les riverains, les associations de protection de l’environnement, administrations...).
La construction des éoliennes implique une préparation préalable du site. Elle repose sur des travaux de terrassement permettant d’accueillir la plateforme, la création de chemins d’accès au site, ainsi que la construction de tranchées pour intégrer des réseaux électriques enterrés.
Le transport des différents composants des éoliennes sur le site constitue un défi logistique. Le montage des éoliennes s’effectue sur place et consiste à assembler :
Une fois les travaux terminés, les éoliennes font l’objet d’un contrôle, avant leur raccordement au réseau électrique. La mise en service du parc éolien marque le début de la production d’énergie issue du vent et son intégration sur le réseau d’électricité.
Des tests sont alors réalisés pour vérifier le fonctionnement des éoliennes et optimiser leurs réglages. L’installation doit être conforme à la réglementation des ICPE et des suivis sont réglementairement prévus pour vérifier la conformité du parc vis-à-vis de l’autorisation d’exploiter, notamment acoustique.
Tout au long de sa phase d'exploitation, le parc éolien terrestre fait l’objet d’une maintenance régulière, qui peut être préventive (contrôle des installations et opérations courantes) ou curative (intervention en cas de dysfonctionnements constatés). Cela permet de maximiser la durée de ce type d'éolienne, qui peut aller jusqu’à 25 ans.
Tout projet éolien terrestre présente des défis notables :
En France, la filière éolienne bénéficie d’un cadre favorisant son développement :
En revanche, il est estimé que seulement 20 % du territoire français est éligible à l’installation de parcs éoliens terrestres (exempts de toutes contraintes techniques et réglementaires). Cela limite géographiquement le développement des projets et peut accentuer le sentiment de saturation de certains territoires, à l’origine d’une opposition à tout nouveau projet.
En conclusion, la réussite d’un projet éolien repose sur des étapes clés. Le développement d’un parc éolien constitue un projet écologique inspirant, auquel chacun peut contribuer grâce au financement participatif. Chacun peut aussi devenir acteur de la transition énergétique en choisissant une offre d’électricité verte et locale : les offres d'Alterna énergie vous permettent de soutenir un producteur d’énergie éolienne local, comme le parc éolien d’Erbray, en Loire-Atlantique.
Les 3 plus gros producteurs d’électricité éolienne sont la Chine, les États-Unis et l’Allemagne.
D'après l'étude de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), les infrasons et les bruits basses fréquences émis par les éoliennes n’ont pas d’effets potentiels sur la santé[2].
En France, 2 nouveaux parcs éoliens en mer ont été mis en service au large de Fécamp et de Saint-Nazaire en 2023. En 2025, 2 autres parcs offshore devraient être inaugurés à Courseulles-sur-Mer et à Yeu Noirmoutier, suivis par celui de Dieppe – Le Tréport en 2026[3].
La rentabilité des éoliennes varie en fonction de nombreux éléments. Dans tous les cas, elle est contrôlée par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) : les dispositifs de soutien public sont dimensionnés pour assurer une rentabilité suffisante et raisonnable[4].