On compte 36 millions de pratiquants de sport en France, dont 16 millions de licenciés[1] : autant de sportifs, amateurs ou professionnels, qui peuvent faire rimer sport avec écologie. Dans cet article, Alterna énergie vous explique l’essentiel sur le sport éco-responsable, allant des activités à privilégier aux bonnes pratiques à adopter.
L’impact environnemental d’un sport se mesure notamment aux infrastructures et aux équipements qu’il nécessite. À ce titre, de nombreuses activités de plein air peuvent vous permettre d’équilibrer votre mode de vie, sans (trop) impacter la planète. On peut notamment citer :
Le vélo a un impact particulièrement bénéfique sur votre santé : pédaler vous permet de solliciter l’ensemble de votre corps (et votre cerveau !). À ce titre, il peut être particulièrement intéressant d’opter pour le vélotaf (à savoir aller au travail en vélo) : une manière de pratiquer une activité physique quotidiennement, tout en évitant les modes de transports polluants. Votre trajet est long ou en pente ? Pensez alors au vélo électrique, qui reste toujours mieux que la voiture.
Certaines activités sportives sont vues comme peu écologiques. C’est notamment le cas des sports mécaniques (à savoir ceux qui nécessitent des véhicules motorisés : automobiles, motos, quad, karting...). Bien qu’il s’agisse d’activités de plein air, le golf et les sports d’hiver peuvent également être considérés comme peu écologiques. En effet, l’entretien d’un parcours de golf nécessite d’importantes quantités d’eau, mais aussi l’utilisation d’engrais et de pesticides. Pour les sports d’hiver, c’est le recours aux canons à neige artificielle qui est montré du doigt : il peut avoir un impact environnemental important.
Il faut noter que les fédérations sportives prennent part à l’effort général de réduction des émissions de gaz à effet de serre. C’est, par exemple, le cas de Fédération Française du Sport Automobile (FFSA)2, qui s’est engagée dans une trajectoire bas carbone (axée sur une pratique plus respectueuse de l’environnement, une réduction des déplacements, des innovations permettant de réduire l’empreinte carbone de la discipline...).
Comme tout vêtement, les tenues de sport peuvent avoir un impact environnemental important tout au long de leur cycle de vie (extraction des matières premières, fabrication, transport, recyclage...).
Très appréciées des sportifs, les tenues en matières synthétiques sont sources de pollutions importantes (elles sont fabriquées à partir de composants issus de la pétrochimie). À ce titre, préférez les chaussures et les vêtements conçus à partir de matières recyclées ou écologiques (coton bio, chanvre...). Vous pouvez aussi songer à la seconde main : les boutiques et sites spécialisés regorgent de vêtements de sport en très bon état et vendus moins chers que du neuf.
Pensez aussi à laver votre tenue de sport de façon éco-responsable : privilégiez le programme Éco de votre lave-linge et le séchage à l’air libre.
Tapis, raquette, haltères... À chaque discipline son matériel ! Indispensables pour certaines activités, les équipements sportifs sont souvent conçus à partir de plastique, un matériau peu écologique. Si les alternatives sont encore parfois difficiles à trouver, vous pouvez, là encore, opter pour du matériel de sport de seconde main, et toujours à moindre coût. Pour vous hydrater, pensez aussi à utiliser une gourde réutilisable, plutôt que des bouteilles d’eau en plastique jetable.
Faible impact environnemental ne veut pas dire sans impact du tout : toutes nos activités ont un minimum d’impact sur la planète ! De ce fait, certains gestes sont à privilégier, notamment si vous êtes adepte des activités de plein air :
S'il vise les performances sur le terrain, le Stade Poitevin Volley-Ball (SPVB) s'engage aussi à jouer un rôle positif et significatif, en alliant sport et écologie. Sponsorisé par Alterna énergie, le club s’est engagé dans une politique de Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) ambitieuse, axée sur le changement social et environnemental. Quelques exemples d’actions concrètes :
Parmi les sports les plus polluants, on trouve les sports motorisés (avec, par exemple, les émissions de CO2 induites par l’utilisation de carburant), les sports d’hiver (qui peuvent nécessiter l'usage de neige artificielle) et le golf (à cause de l'utilisation d’eau et de produits nécessaires à l’entretien des pelouses).
La course à pied, la randonnée et le vélo sont considérées comme les sports ayant un faible impact environnemental. En effet, ce sont des activités de plein air, qui nécessitent peu d’infrastructures et un équipement limité. Le vélo et la marche à pied constituent, par ailleurs, des modes de transports durables, permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L’entretien d’un parcours de golf nécessite beaucoup d’entretien, de grandes quantités d’eau, ainsi que des pesticides et des engrais. À ce titre, le golf est considéré comme un sport polluant.