Un prix négatif survient lorsque l’offre d’électricité dépasse la demande. Pour faire simple : c’est quand il y a trop de production et pas assez de consommation. Ça peut être l’été quand le soleil est le plus généreux ou la nuit quand les éoliennes produisent à coups de rafales. Et comme les prix de gros de l’électricité se forment en fonction de l’offre et de la demande, plus il y a d’électricité produite par rapport à ce qui est consommé, plus les prix baissent.
En 2024, la France a connu 360 heures de prix négatifs. C’est trois fois plus qu’en 2022 (102 heures) et près du double par rapport à 2023 (147 heures) ! D’après l’analyse de la Commission de Régulation de l'Énergie (CRE), ces épisodes se concentrent généralement entre 12h et 16h, souvent les week-ends, quand la demande est faible. À quel point les prix deviennent-ils négatifs ? Dans la moitié des cas, ils oscillent entre -0,1 €/MWh et 0 €/MWh.
Pourquoi ces prix négatifs sont-ils plus fréquents ? Principalement en raison de l’essor des énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Ces sources d’énergie sont intermittentes : elles produisent quand le vent souffle ou que le soleil brille, indépendamment des besoins. Sauf que l’électricité n’est pas stockable à grande échelle et c’est là que ça pose problème.
Si ces prix négatifs reflètent les défis de l’intégration des énergies renouvelables, ils mettent également en lumière des leviers d’action importants : pilotage des centrales, interconnexions et gestion de la demande.
Un phénomène marquant en 2024 a été la modulation de la production nucléaire notamment pendant l’été et les week-end. Ce pilotage permet d’éviter un excédent sur le réseau et de faciliter l’intégration des énergies renouvelables.
Lors des épisodes à prix négatifs sur la période de début 2023 à mi-2024, la France a été « exportatrice dans 85% des cas », selon la CRE. On voit bien là l’intérêt de ces infrastructures : équilibrer notre réseau en faisant profiter à nos voisins européens d’une électricité bas carbone à moindre coût.
L’idée serait de déplacer ses consommations aux moments où les prix sont bas (on parle alors “d’effacement”) et de contribuer ainsi à stabiliser le réseau. Mieux consommer au bon moment permettrait de tirer parti d’une électricité plus abondante et moins chère, plutôt que de chercher à la stocker, une solution complexe et coûteuse.
Et si demain, nous apprenions ensemble à mieux ajuster consommation et production ?
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