Les énergies fossiles sont produites à partir d’un combustible fossile. Ces combustibles se forment à partir de la décomposition de végétaux ou d’animaux, sous le sol terrestre, dans des dépôts sédimentaires (d’où leur nom de “fossile”). Leur temps de formation dépend de nombreux éléments : leur profondeur, la pression, la température sous terre…
Le problème qui se pose avec les énergies non renouvelables (entre autres problèmes, que nous verrons plus tard), c’est qu’il faut des millions d’années pour que ces hydrocarbures se forment de façon naturelle. Et des millions d’années, c’est très long, comme vous le savez. Très très long, même.
Les énergies fossiles sont, de ce fait, des ressources disponibles en quantité limitée sur la Terre : nous les utilisons au quotidien plus vite qu’elles ne se renouvellent naturellement. Les réserves des ressources non renouvelables sont vouées à s’épuiser, à l’échelle du temps humain. Voilà pourquoi une énergie fossile renouvelable n’existe pas en tant que telle.
Les 3 principaux combustibles fossiles consommés dans le monde sont les suivants.
À partir des années 60, la croissance économique mondiale entraîne avec elle une hausse de la demande d’énergie. On produit, on construit, on bâtit et tout ça demande forcément de l’énergie.
À cette période, le pétrole est en plein essor. Il permet alors de tenir le choc avec le développement industriel, jusqu’au début des années 70. Surviennent alors des “chocs pétroliers” qui poussent les citoyens à devoir commencer à économiser l’énergie et qui incitent plusieurs pays à se demander : est-ce qu’on est vraiment sûr de notre coup avec les combustibles fossiles ?
Avant de mieux comprendre pourquoi les énergies non renouvelables font l’objet de multiples débats depuis cette époque, il convient de savoir comment la France consomme l’énergie, de façon globale, à l’heure actuelle.
D’après les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique, la répartition de la consommation d’énergie primaire en France, sur l’année 2022, est la suivante :
Si les énergies renouvelables ne sont aujourd’hui qu’à la 4e place de ce classement, il convient de préciser que les différentes filières (photovoltaïque, éolienne…) sont dans une dynamique très positive. Leur potentiel de développement est donc important.
Contrairement à une énergie fossile, une énergie renouvelable provient d'une source que la nature renouvelle en permanence. Comme les énergies non renouvelables, elles peuvent servir, selon les cas, à générer de l’électricité, du chauffage et du carburant. Il existe de multiples sources d’énergies renouvelables.
De ce fait, quand on regarde attentivement tous les éléments dont on vient de parler : il s’agit bel et bien d’énergies inépuisables (à l’échelle du temps humain).
Alors concrètement, quelles sont les autres différences entre les énergies renouvelables et non renouvelables ?
En dehors du fait qu’elles ne soient pas renouvelables, les énergies fossiles soulèvent des questions sur différents points.
La France importe une très grande majorité de ces énergies fossiles. Une très très grande majorité même (98,5 % de son pétrole, 98 % de son gaz naturel et 100 % de son charbon, selon les chiffres de l’ADEME[2]). Cela signifie qu’elle est dépendante d’autres pays qui la fournissent en énergies fossiles.
D’ailleurs, les importations d’énergie peuvent être source de tensions géopolitiques, comme nous le prouve le conflit en Ukraine, toujours en cours. La dépendance énergétique pèse alors en défaveur des énergies fossiles.
De leur côté, les énergies renouvelables peuvent être produites et utilisées directement sur le territoire. La France dispose de conditions favorables pour développer les énergies renouvelables :
Dans certains cas, ces énergies peuvent même être produites directement chez le consommateur (panneaux solaires, pompes à chaleur…). Dans ce contexte, difficile de faire plus local, n’est-ce pas ?
Quand on parle de l’impact environnemental des énergies, on fait plus généralement allusion à leur impact sur l’effet de serre. De ce côté, là encore, il est clair que les combustibles fossiles ne font pas le poids face aux énergies renouvelables.
D’abord, il est nécessaire d’extraire les combustibles fossiles sous la terre pour pouvoir les consommer. Et le problème de cette extraction, c’est qu’elle favorise la dégradation des écosystèmes ainsi que les émissions de polluants.
La combustion des matières fossiles (pour nous chauffer, par exemple) renforce également la concentration de gaz à effet de serre. Présents naturellement dans l’atmosphère, les gaz à effet de serre absorbent le rayonnement du soleil et contribuent ainsi… à l’effet de serre. C’est pour cela que réchauffement climatique et énergies fossiles ne font pas bon ménage.
Par rapport aux émissions des combustibles fossiles, le bilan environnemental des énergies renouvelables s’avère plus intéressant.
Prenons l’exemple d’un panneau photovoltaïque :
L’impact sur l’environnement des énergies renouvelables est donc très réduit par rapport aux énergies fossiles.
Non, les énergies renouvelables ne sont pas irréprochables à 100 % en matière d’impact carbone. En effet, la production ou l’utilisation des équipements ou des appareils permettant de profiter de leurs bénéfices ont toujours un impact. En fait, si on se penche réellement sur la question, on constate que tout produit, quel qu’il soit, génère un impact (consommation d’énergie, utilisation d’eau, transport…).
Néanmoins, dans le cas des énergies renouvelables, cet impact climatique est réduit. Pour un même usage (à savoir pouvoir utiliser l’électricité ou se chauffer à la maison), on peut ainsi avancer que les énergies renouvelables gagnent le match contre les énergies fossiles pour ce qui est de leur impact sur le climat. Et ce, même si elles ne sont pas totalement neutres pour l’environnement.
Avec leurs inconvénients non négligeables, les énergies fossiles ou non renouvelables font l’objet de discussions au plus haut sommet de l’État. En effet, la France s’engage contre le changement climatique et avance, petit à petit, vers les énergies renouvelables. Elle entend notamment atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Pour y parvenir, elle s’appuie sur différents leviers, tels que :
Pour atteindre cet objectif, l’État consacre une part importante de son budget au financement de cette transition écologique et se dote de nouvelles lois et mesures.
De son côté, l'Union Européenne a porté la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique globale de l’UE à 42,5 % d’ici 2030[4]. Ce que ça signifie, c’est que tous les pays européens doivent s’y mettre.
De ce fait, toutes les solutions de production ou de fourniture d’énergies renouvelables apparaissent comme des choix à privilégier pour un avenir plus durable.
On distingue 3 types d’énergies, issues de la combustion d’une matière fossile : le pétrole, le gaz et le charbon.
Les réserves de combustibles fossiles (pétrole, gaz et charbon) se trouvent dans le sous-sol de la Terre ou dans des mines à ciel ouvert (dans le cas du charbon).
Le pétrole est considéré comme fossile car il est stocké sous le sol terrestre, sous forme d’hydrocarbures : sa formation résulte de la dégradation de matières organiques contenues dans la roche-mère.
The rich text element allows you to create and format headings, paragraphs, blockquotes, images, and video all in one place instead of having to add and format them individually. Just double-click and easily create content.
A rich text element can be used with static or dynamic content. For static content, just drop it into any page and begin editing. For dynamic content, add a rich text field to any collection and then connect a rich text element to that field in the settings panel. Voila!
Headings, paragraphs, blockquotes, figures, images, and figure captions can all be styled after a class is added to the rich text element using the "When inside of" nested selector system.
Au programme : conseils pour vos économies d'énergie, sobriété énergétique, éco-gestes, actions concrètes et locales sur la transition énergétique dans les territoires …