La décarbonation consiste à réduire les consommations d’énergies émettrices de gaz à effet de serre que constituent les combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz). Son objectif principal est donc environnemental : la transition bas carbone permet ainsi de limiter le réchauffement climatique et ses effets.
Outre les bénéfices sur l’environnement, la réduction des émissions de gaz à effet de serre peut aussi assurer de :
Avec sa Stratégie nationale bas carbone(SNBC), la France entend réduire l’empreinte carbone collective afin de viser la neutralité carbone à l’horizon 2050. Un changement profond de nos manières de produire et de consommer est donc indispensable pour réussir cette transition énergétique bas carbone. Tous les domaines sont alors concernés :
Pour la France, l’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050 implique notamment de :
L’efficacité énergétique constitue le point de départ de toute stratégie de décarbonation. Elle désigne la capacité des équipements et des bâtiments à être performants sur le plan énergétique. Elle permet ainsi de consommer moins, pour un même usage, et donc de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Dans n’importe quel type de bâtiment, on peut viser plus d’efficacité énergétique avec :
Avec la loi Climat et Résilience du 22 août2021[2], les logements à forte consommation énergétique, aussi appelés “passoires thermiques”, sont interdits à la location.
Autre notion incontournable de la transition bas carbone : la sobriété énergétique. Il s’agit d’une approche visant à réduire, de manière volontaire, la consommation d’énergie, sans compromettre son confort et sa qualité de vie. Elle implique de se passer de toute consommation qui pourrait être superflue. À la clé, des économies d’énergie, mais également une réduction des émissions de gaz à effet de serre qui y sont associées.
Dans tous les secteurs, on peut viser plus de sobriété énergétique, en misant sur :
Avec le plan de sobriété énergétique du 6octobre 2022[3], le gouvernement a appelé à une mobilisation générale pour consommer moins d’énergie dans tous les bâtiments français.
L’exploitation et la consommation d’énergies fossiles (pétrole, gaz et pétrole) génèrent des rejets de gaz carboniques dans l’atmosphère. Pour limiter leur impact sur l’effet de serre et le dérèglement climatique, le développement des énergies renouvelables est incontournable. En effet, ces énergies, disponibles en très grandes quantités, ont aussi l’avantage d’émettre peu (voire aucun, pour certaines) de gaz à effet de serre. L’objectif est donc de les intégrer au maximum dans le mix énergétique.
Les solutions à énergie renouvelable sont aujourd’hui nombreuses et peuvent être utilisées dans le secteur résidentiel ou dans certains domaines d’activité :
Pour favoriser le développement des solutions à énergie renouvelable et faciliter leur achat, l’État a mis en place différentes aides financières :
Pour le Parlement européen, “la neutralité carbone implique un équilibre entre les émissions de carbone et l'absorption du carbone de l'atmosphère par les puits de carbone”[4].En effet, certains écosystèmes, comme les sols, les océans ou les forêts, ont la capacité de capturer certaines quantités de CO₂, grâce au phénomène de la photosynthèse. Ces “puits de carbone” constituent ainsi une autre solution pour limiter la concentration de dioxydes de carbone dans l’atmosphère.
Ainsi, la sécurisation des puits de carbone repose notamment sur :
[1] Données clés | Chiffres clés du climat2022
[2] LOI n° 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face àses effets (1) - Légifrance
[3] Plan de sobriété énergétique
[4] Qu'est-ce que la neutralité carbone et comment l'atteindre d'ici 2050 ? | Actualité | Parlement européen
Au programme : conseils pour vos économies d'énergie, sobriété énergétique, éco-gestes, actions concrètes et locales sur la transition énergétique dans les territoires …