L’énergie propre regroupe les solutions énergétiques qui limitent fortement les émissions polluantes et l’impact sur le climat. Souvent associée à l’énergie renouvelable ou à l’énergie verte, elle possède pourtant une définition distincte qui répond à des enjeux technologiques et environnementaux spécifiques. Du solaire à la géothermie en passant par l’éolien, ces sources d’énergie propre occupent une place croissante dans le mix énergétique mondial. Quels sont leurs atouts et leurs limites ? Quelles sont les différences avec les autres formes d’énergies décarbonées ? Et quels usages concrets en faire à l’échelle individuelle et collective ? Producteur et fournisseur d’énergie locale et bas carbone, Alterna énergie vous apporte une vision claire et complète sur le sujet, à travers des exemples, des comparatifs et les dernières données disponibles en 2025.
Souvent employé à tort comme synonyme d’énergie renouvelable ou d’énergie verte, voyons ce que recouvre le terme « énergie propre ».
Une énergie propre est une forme d’énergie dont la production, et/ou la consommation, génère peu ou pas de pollution, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre (GES).
Ce terme englobe des sources qui permettent de produire de l’électricité, de la chaleur ou du carburant tout en limitant les nuisances pour l’environnement et la santé.
Contrairement aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) qui rejettent du CO₂ et d’autres polluants lors de leur combustion, les énergies propres misent sur des technologies bas-carbone ou sans combustibles fossiles. Leur impact environnemental reste donc limité, même s’il n’est malheureusement jamais nul.
La notion d’énergie propre est cependant à utiliser avec précaution, car elle n’est pas strictement définie dans les textes réglementaires et son périmètre varie selon les contextes.
En Europe, elle est souvent associée à des critères techniques (taux d’émissions), mais aussi à des objectifs politiques comme la neutralité carbone ou la transition énergétique.
Le recours à des sources d’énergie propre vise plusieurs objectifs environnementaux à l’échelle mondiale :
Ainsi, les énergies propres constituent un levier essentiel de la transition énergétique. Leur développement contribue à assurer une production d’énergie décarbonée, plus résiliente et mieux intégrée aux enjeux environnementaux de notre époque.
Vous souhaitez passer à une énergie plus durable ? Alterna énergie propose des solutions qui s’adaptent à vos besoins. Avant de changer de fournisseur d’énergie, découvrez comment réaliser des économies d’énergie pour un alléger sans attendre le montant de vos factures d’électricité et de gaz.
L’énergie propre comprend plusieurs sources aux fonctionnements très différents. Certaines sont renouvelables, d’autres non, mais toutes partagent le même objectif de produire de l’énergie décarbonée et non polluante.
La biomasse solide, principalement le bois-énergie, alimente de nombreux systèmes de chauffage, individuels ou collectifs.
Si elle est gérée durablement, elle constitue une énergie propre et renouvelable neutre en carbone.
Toutefois, son statut « propre » est contesté en raison des émissions de particules fines, de la pression sur les forêts et du risque de concurrence avec d’autres usages agricoles.
Selon l’édition 2024 des chiffres clés de l’énergie, la filière bois est aujourd’hui la première source de production d’énergie primaire renouvelable en France. Elle représente plus de 121 TWh de production en 2023.
L’énergie hydraulique repose sur la force de l’eau en mouvement (barrages, rivières, marées) pour produire de l’électricité.
Selon les chiffres 2025 d’EDF, 13,9 % de la production d’électricité en France en 2024 vient de l’hydroélectricité, ce qui en fait la 2de source d’énergie renouvelable en France, après la biomasse et sans tenir compte du nucléaire. À l’échelle mondiale, c’est la première énergie renouvelable avec une part de production de 47,2 %.
Les points forts et faibles de l’énergie hydraulique :
L’énergie éolienne transforme la force du vent en électricité.
Les équipements peuvent être installés sur terre ou en mer (offshore). Cette seconde solution offre les meilleurs rendements.
L’éolien est un pilier des stratégies bas-carbone dans de nombreux pays européens. En France, c’est la 3e source d’électricité renouvelable (14% de la production en 2023).
Les points forts et faibles de l’énergie éolienne :
L’énergie solaire utilise le rayonnement du soleil pour produire de l’électricité (photovoltaïque) ou de la chaleur (thermique).
C’est aujourd’hui l’une des technologies les plus accessibles pour les particuliers, notamment via l’autoconsommation électrique résidentielle.
La France se place au 4e rang des producteurs européens d’électricité photovoltaïque avec 8,2 % de la production de l’Union européenne (UE). L’État a fixé l’objectif ambitieux d’une puissance d’au moins 100 GW de photovoltaïque en 2050, ce qui implique de multiplier par 10 la production actuelle pour répondre aux besoins croissants d’électricité.
Les points forts et faibles de l’énergie solaire :
Le nucléaire civil produit de l’électricité en utilisant la fission de l’atome.
Bien qu’il ne soit pas renouvelable, il est souvent classé comme énergie propre au sens climatique, car il n’émet quasiment pas de CO₂ lors de la production.
Bien que première source de production d’électricité en France (67,1 % en 2024 pour 361,7 TWh produits), l’énergie produite par les centrales nucléaires fait débat.
Le mardi 21 novembre 2023, le Parlement européen l’a classée comme énergie verte sous certaines conditions, mais certains États s’y opposent encore fermement.
Les points forts et faibles du nucléaire :
La géothermie exploite la chaleur stockée dans le sous-sol terrestre pour produire de l’électricité ou de la chaleur.
Elle est encore peu développée dans l’hexagone, mais elle présente un fort potentiel dans les zones à activité géologique élevée.
Les points forts et faibles de l’énergie géothermique :
Certaines sources d’énergie, encore émergentes ou débattues, complètent le paysage des énergies propres, notamment dans les secteurs où l’électrification directe est difficile.
L’hydrogène propre, qu’il soit vert (produit à partir d’électricité renouvelable) ou bas-carbone (issu de l’électrolyse alimentée par du nucléaire), est un vecteur énergétique prometteur.
Il ne génère aucune émission de gaz à effet de serre à l’usage, il peut être stocké facilement et il alimente des usages difficiles à électrifier comme l’industrie ou la mobilité lourde (camions, trains, etc.). Cependant, son coût de production reste élevé et son rendement global est faible, notamment lors des cycles électrolyse-réutilisation. Enfin, son déploiement est freiné par un manque d’infrastructures (électrolyseurs, réseaux, stations de distribution).
En France, plusieurs projets pilotes sont lancés (notamment Lhyfe en Bretagne et Normand’Hy), mais la filière reste en phase de structuration, avec seulement 35 MW de capacités de production d’électrolyse installés fin 2024.
Produit par la méthanisation de déchets organiques (agricoles, alimentaires, boues d’épuration), le biogaz est une solution locale et renouvelable.
Il peut être injecté dans le réseau ou utilisé pour produire de l’électricité ou de la chaleur.
Bien qu’il valorise les déchets et réduise les émissions de méthane, son potentiel reste limité et sa combustion peut émettre des polluants, si elle n’est pas optimisée.
La France connaît une forte dynamique, avec plus de 2 000 unités de méthanisation en service fin 2024, dont plus d’un tiers qui injecte du biométhane dans le réseau.
Les énergies marines (marémotrice, houlomotrice, thermique des mers) exploitent les mouvements ou la chaleur des océans.
Ces technologies sont encore en phase de recherche et développement, mais leur potentiel est important dans les zones côtières.
En France, elles ne représentent qu’une part marginale du mix électrique, avec quelques projets expérimentaux en Normandie et Bretagne, soutenus par des appels à projets publics.
Les termes énergie propre et énergie renouvelable sont souvent utilisés indifféremment, mais ils ne recouvrent pas la même réalité technique ni les mêmes implications politiques. Comprendre leur différence permet d’y voir plus clair lors des débats sur la transition énergétique et de faire les bons choix, aussi bien à l’échelle individuelle que collective.
Propre, renouvelable ou verte, ces trois notions présentent de réelles distinctions :
Ainsi, une énergie peut être propre sans être renouvelable, comme le nucléaire, tandis qu’une énergie renouvelable n’est pas toujours totalement propre. C’est le cas si sa production implique par exemple une forte artificialisation des sols ou une utilisation de matériaux polluants.
Dans les politiques publiques, les énergies renouvelables sont prioritaires dans les objectifs de production, mais le nucléaire est maintenu pour garantir une production propre et pilotable.
De plus, en communication, les fournisseurs mettent souvent en avant des offres « vertes » (à base d’énergies renouvelables), mais aussi « bas-carbone ».
Pour les particuliers, choisir entre panneaux solaires ou réseau électrique à base de nucléaire peut opposer le caractère renouvelable et la propreté selon les critères retenus.
Découvrons des exemples qui illustrent les bénéfices réels et chiffrés des énergies propres dans notre quotidien et nos politiques publiques.
Au 30 juin 2024, la puissance installée du parc photovoltaïque dépassait 22,2 GW répartis sur plus de 1 010 481 installations (+13 % en nombre et +10 % en puissance sur six mois).
Ainsi, en 2024, le solaire a produit 12 TWh, soit environ 5,7 % de la consommation électrique métropolitaine. Le déploiement est massif, mené autant par les particuliers que les entreprises ou les collectivités.
Début 2025, la production d’électricité solaire française atteint environ 23,5 GW sur près de 1 137 000 sites.
En 2024, 63 % des nouvelles installations (puissance < 36 kWc) visent l’autoconsommation. Enedis enregistre plus de 721 304 sites résidentiels en autoconsommation au premier trimestre 2025.
Ces systèmes réduisent le montant des factures et favorisent une gestion énergétique locale, tout en reposant sur une énergie propre et verte.
Selon le baromètre de la recharge, 168 055 points sont ouverts au public au 30 avril 2025. C’est une hausse de 30 % en un an, soit plus de 38 000 nouvelles unités.
Selon l’AVEM (association pour l’avenir du véhicule électro-mobile), on compte désormais 230 bornes pour 100 000 habitants.
Ce maillage soutient la transition vers une mobilité électrique bas-carbone, surtout si l’électricité utilisée est « verte » via des garanties d’origine ou des producteurs et fournisseurs dédiés.
Alterna énergie propose une offre intégrée d’électricité verte, locale et bas-carbone à travers l’exploitation d’un parc de plus de 330 fermes de production renouvelable.
Notre modèle met l’accent sur la traçabilité locale et l’électrification responsable pour incarner une alternative concrète aux grands fournisseurs historiques.
Ce type d’offres permet aux particuliers et aux entreprises de consommer réellement une énergie propre, tout en stimulant l’économie territoriale.
Les énergies propres s’imposent comme des leviers majeurs dans la lutte contre les changements climatiques. Malgré leurs nombreux avantages, elles se composent aussi d’enjeux techniques, économiques et sociaux. Zoom sur les atouts et les limites des énergies propres en 2025.
Le premier avantage des énergies propres réside dans leur faible impact environnemental. Lorsqu’elles sont exploitées, elles émettent peu ou pas de gaz à effet de serre, ce qui en fait des alliées essentielles pour atteindre la neutralité carbone.
Par exemple, l’électricité solaire ou éolienne produite en métropole génère entre 5 et 15 g de CO₂/kWh, contre plus de 400 g pour une centrale au gaz naturel.
Certaines sources, comme l’hydraulique ou le nucléaire, sont pilotables, c’est-à-dire capables d’ajuster leur production selon la demande. L’approvisionnement en électricité est ainsi sécurisé, contrairement au gaz ou au charbon qui dépendent des marchés internationaux.
D’autre part, la géothermie offre une production locale, constante et décarbonée de chaleur, en particulier pour les bâtiments ou les serres.
Un autre avantage des énergies propres réside dans leurs coûts en forte baisse. Entre 2010 et 2020, le prix du kWh solaire a chuté de 80 % et celui de l’éolien terrestre de 40 %. Ces technologies sont aujourd’hui compétitives, voire plus rentables que les centrales fossiles dans de nombreuses régions, surtout si l’on considère le coût de la pollution !
En tant que particulier, utiliser une énergie propre contribue à réaliser tout simplement des économies.
Enfin, les énergies propres permettent de renforcer l’autonomie énergétique des territoires. L’essor de l’autoconsommation solaire en France montre que les ménages cherchent à réduire leur dépendance au réseau.
Les projets citoyens ou les fournisseurs locaux, comme Alterna énergie, contribuent aussi à relancer la production à l’échelle du territoire.
Malgré tous ces avantages, les énergies propres ne sont pas sans limites.
Leur intermittence reste un défi majeur. En effet, le solaire et l’éolien ne produisent pas en continu, ce qui nécessite de coupler les sources entre elles et de renforcer le stockage (batteries, hydrogène), ce qui implique des investissements supplémentaires.
Par ailleurs, la fabrication des systèmes mobilise des ressources critiques, comme le silicium, le lithium ou les terres rares. Leur extraction peut engendrer des pollutions localement, poser des questions éthiques et créer de nouvelles dépendances géopolitiques.
En outre, les coûts initiaux demeurent élevés pour certaines technologies, comme la géothermie profonde ou l’hydrogène vert.
Si les aides publiques amortissent en partie cet effort, leur évolution reste incertaine.
L’acceptabilité sociale des énergies propres représente un autre enjeu sensible. L’implantation d’éoliennes, de barrages ou d’unités de méthanisation suscite parfois des résistances locales. La préservation du paysage, les nuisances potentielles ou un sentiment d’injustice territoriale sont en cause. L’énergie propre n’échappe donc pas à la nécessité de concertation et de planification territoriale.
Enfin, certaines sources dites propres, comme la biomasse ou le biogaz, présentent un bilan carbone variable selon les pratiques. Par exemple, le chauffage au bois émet des particules fines et peut nuire à la qualité de l’air en cas de mauvais dimensionnement ou d’usage intensif dans les zones urbaines.
Les énergies propres occupent une place centrale dans la stratégie française de transition énergétique, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) fixés par l’ONU.
Elles répondent à :
En France, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) et la stratégie nationale bas carbone (SNBC) fixent un cap clair :
Pour y parvenir, le développement des énergies renouvelables s’accompagne du maintien d’un socle nucléaire et d’un soutien à des solutions hybrides, comme l’hydrogène, l’autoconsommation et les réseaux de chaleur.
Des acteurs comme Alterna énergie s’inscrivent dans cette logique en proposant une électricité 100 % verte, d’origine locale et traçable qui encourage des projets citoyens ou territoriaux.
Ainsi, les énergies propres représentent des vecteurs durables et décentralisés de transformation du modèle énergétique actuel.
L’énergie propre désigne les sources qui permettent de produire électricité, chaleur ou carburants sans émissions majeures de GES ni de polluants.
Elle recouvre à la fois des énergies renouvelables et non renouvelables, mais toujours bas-carbone.
En 2025, le développement de l’énergie propre s’accélère dans la plupart des secteurs en réponse à l’urgence climatique, à la crise énergétique et aux objectifs nationaux et européens.
L’avenir du mix énergétique repose sur un équilibre entre sobriété énergétique, efficacité et recours croissant à ces énergies propres. Elles permettent de décarboner les usages, de sécuriser l’approvisionnement et de renforcer l’ancrage local de la production.
Couplées à l’autoconsommation, aux réseaux intelligents et à l’hydrogène, les énergies propres contribuent à un système énergétique plus résilient et plus juste.
Il n’existe pas une seule énergie « la plus propre », mais plusieurs technologies aux impacts très faibles.
L’éolien, le solaire et la géothermie affichent les plus faibles émissions de CO₂ sur l’ensemble de leur cycle de vie (moins de 20 gCO₂/kWh). Le nucléaire est également très bas-carbone.
En revanche, certaines énergies renouvelables comme la biomasse ou le biogaz peuvent émettre davantage de polluants selon les usages et les conditions d’exploitation.
Le nucléaire est considéré comme une énergie propre au sens climatique, car il émet très peu de CO₂ pendant la production d’électricité. Il est aussi pilotable et peu dépendant des aléas climatiques.
Toutefois, il n’est pas renouvelable et pose des questions à long terme sur le traitement des déchets radioactifs, la sécurité et la dépendance à l’uranium.
Son statut reste donc controversé, même s’il est reconnu par l’Union européenne comme une énergie verte.
Le solaire photovoltaïque est aujourd’hui l’énergie propre la plus accessible aux particuliers.
Grâce à la baisse des coûts, aux aides publiques (MaPrimeRénov’, TVA réduite, etc.) et aux offres d’autoconsommation simplifiées, de plus en plus de ménages équipent leur toiture.
Cette solution permet de :
Le choix d’une énergie propre pour réduire son empreinte environnementale dépend du contexte.
En logement individuel, l’autoconsommation solaire couplée à un fournisseur d’électricité verte, comme Alterna énergie, permet de réduire fortement ses émissions.
Pour le chauffage, la pompe à chaleur ou le réseau de chaleur alimenté par géothermie ou biomasse durable sont de bonnes options.
Globalement, les leviers les plus efficaces pour réduire durablement son empreinte carbone sont :